La déduction des amortissements des recettes locatives

L’amortissement des biens

D’après la défiscalisation LMP, les loueurs peuvent déduire de leurs revenus globaux, les charges liées à leurs investissements. Dans les charges, l’investisseur peut inclure les amortissements de la valeur de leurs biens. En principe, l’amortissement intervient sur le prix hors taxe entre 5 et 7 ans pour les équipements, alors que celui de l’immobilier est de 20 à 40 ans. Toutefois, il faut que la TVA soit récupérable.

Dans le LMP, l’amortissement est linéaire et se pratique sur la valeur de chaque composant du logement, comme le gros œuvre, la toiture, la finition, les mobiliers, la seconde œuvre intérieur et extérieur. Il est à noter que les terrains ne sont pas amortissables, il est ainsi indispensable d’isoler la quote-part du prix de son acquisition. 

La déduction des amortissements

Dans la location meublée professionnelle, les déficits résultant des charges peuvent être imputés sur le revenu global du propriétaire. Néanmoins, les amortissements ne peuvent en aucun cas créer un déficit, les excédents peuvent être ainsi reportés.

D’après la législation française, les amortissements déductibles sont constitués par la différence entre le loyer et les charges liées à l’immobilier. Les amortissements reportables sont la différence entre les amortissements totaux et déductibles.

Dans le cas où les amortissements des locaux des mobiliers et des agencements dépassent le prix des loyers, les excédents non utilisés peuvent être gardés en réserve, jusqu’à ce que l’activité de l’investisseur redevienne bénéficiaire, sans aucune limite de durée. Ils seront déduits des futurs profits générés par la location jusqu’à apurement complet.

Le principal avantage de l’amortissement d’un bien immobilier réside dans la possibilité de déduire sa valeur du revenu imposable, et donc, de réduire ses fiscalités pendant une certaine durée.