Les PME
La souscription au capital d’une PME européenne non introduite à la bourse et soumise à l’Impôt sur les Sociétés, ouvre droit à des réductions d’impôt sur l’investissement.
Si l’entreprise est de petite taille et a été créée depuis moins de 5 ans, les limites des avantages fiscaux peuvent augmenter. Toutefois, les actionnaires devront garder leurs parts pendant une durée de 5 ans au minimum pour que la défiscalisation soit applicable.
Les FCPI et FIP
Hormis les PME, il est également possible de bénéficier de réduction d’impôt sur l’investissement, de l’ordre de 25 %, sur les placements financiers dans les FCPI et les FIP. Cette réduction est plafonnée à 3 000 € par personne et 6 000 € par couple.
Grâce à un placement dans ces types de fonds, les investisseurs peuvent être également exonérés d’impôt sur le revenu après 5 années de détention de titre. Cependant, ils restent soumis aux prélèvements sociaux.
Les SOFICA
Les SOFICA sont des sociétés finançant les œuvres cinématographiques et audiovisuelles françaises à partir d’une collecte de fonds. Effectuer un placement dans ces entreprises est intéressant du point de vue fiscal. En effet, les investissements sont déduits du revenu imposable dans la limite de 25 % et de 18 000 €.
Les produits d’épargne
Pour le détenteur d’un PERP, d’un PERCO, d’un contrat Madelin ou de l’article 83 CGI, les versements dans ces produits d’épargne sont déduits des revenus imposables, dans la limite d’un certain seuil.
D’autre part, un PEA ou Plan Epargne Actions, gardé pendant une durée minimale de 8 ans permet de supprimer les fiscalités sur les plus-values et sur les revenus du portefeuille. Dans le cas où les retraits interviennent avant 5 ans, les impositions du contribuable suivront un rythme dégressif.
