Profiter des dispositifs de défiscalisation pour mieux épargner

Les livrets

Les Livrets A, les livrets d’épargne populaire ou LEP ainsi que le livret de développement durable ou LDD sont de meilleures solutions pour épargner, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux relativement importants. Grâce à cette épargne, il est possible d’assurer la sécurité de son capital, mais également celle du rendement.

Bien que le taux d’intérêt de ces livrets ait subi un recul au 1er août 2013, la défiscalisation offerte aux épargnants reste avantageuse. Le livret A et le LDD rémunèrent le placement à 1,25 % net d’impôts et de prélèvements sociaux. Le Livret d’Épargne populaire, quant à lui, rémunère l’épargne à 1,75 %. Toutefois, il est réservé aux contribuables payant des impôts inférieurs à 769 €.

Que ce soit pour l’avantage fiscal ou le rendement du placement, il est conseillé de garder une certaine somme d’argent sur son livret, afin de prévoir les éventuels problèmes budgétaires.

Les plans d’épargne

Outre les différents types de livrets, le plan d’épargne logement ou PEL est un moyen efficace d’effectuer un placement jusqu’à 10 000 €. Il permet par ailleurs de bénéficier d’une prime octroyée par le gouvernement.

Proposant un taux de rendement nettement supérieur aux Livrets A, avec un taux d’intérêt de 2,11 %, le PEL permet aux contribuables de profiter d’une prime de 1 525 €. Cependant, cette somme est octroyée par l’État à condition que l’épargnant utilise ses droits à prêt et verse sur son plan, un montant de 540 € par année.

En d’autres termes, le plan épargne logement est destiné aux ménages possédant un pouvoir d’achat plus ou moins élevé. Concernant les retraits, l’épargnant ne doit retirer aucune somme avant le quatrième anniversaire de l’ouverture du plan. En effet, cela entrainerait immédiatement la fermeture du PEL.

L’assurance vie et le plan d’épargne en actions ou PEA pourront constituer une alternative au plan d’épargne logement. Le principal avantage de l’assurance vie réside dans le fait qu’elle est soumise à un régime fiscal dégressif dans le temps.

Le PEA, quant à lui, est destiné aux investisseurs préférant prendre des risques, puisque le placement doit être conservé pendant 8 ans. Cependant, il exonère le contribuable des impôts sur les plus-values et des taxes sur les revenus du portefeuille.

Pour les Perp ou plans d’épargne retraite populaire, les versements effectués par le contribuable sont déductibles d’impôt. Néanmoins, l’investisseur ne pourra toucher son placement avant sa retraite, sauf dans de cas exceptionnels pris en compte par la loi régissant ce type de plan.

Les solutions pour limiter l’ISF

D’après un ingénieur patrimonial, la meilleure solution pour réduire l’Impôt sur la Fortune ou ISF est de s’appauvrir.

Une donation en pleine propriété ou en usufruit pourrait être un moyen efficace pour diminuer l’ISF. Dans certains cas, l’achat d’objet d’art, de collection et d’antiquité peut ouvrir droit à des avantages fiscaux intéressants, à condition de respecter les conditions imposées par les lois en vigueur.

Pour certains contribuables soumis à l’Impôt sur la Fortune, la souscription aux fonds d’investissement de proximité ou FIP, ou aux fonds communs de placement dans l’innovation ou FCPI, permettra de diminuer les taxes. En effectuant un placement dans ses fonds, ils pourront déduire 50 % de leur investissement de leur ISF, dans la limite de 18 000 €.

Concernant les contrats de capitalisation dont les gains sont exonérés d’ISF, il est fortement conseillé de privilégier les contrats à forte rentabilité. En règle générale, ces types de placement conviennent aux personnes de plus de 70 ans.