L’investissement immobilier consiste à acheter un logement afin de le mettre sur le marché locatif par la suite. Les loyers perçus serviront à rembourser le crédit d’achat et deviendront un revenu complémentaire à la fin du délai de remboursement. Cet investissement est accompagné de dispositions fiscales permettant de bénéficier d’une réduction d’impôt.
En quoi consiste-t-il ?
Le logement n’est pas le seul élément concerné par l’investissement locatif, mais toutes les surfaces louées. Ce sont entre autres la cave, le parking, un local commercial et un immeuble divisé en lot. L’investissement immobilier locatif résulte de l’achat d’un logement puis mis en location plus tard ou l’acquisition d’un logement avec locataire.
Dans le second cas de figure, la rentabilité est tout de suite visible puisque l’investissement génère un revenu sans délai d’attente. Que le logement soit neuf ou ancien, son achat est généralement financé par un crédit. Le remboursement est ainsi assuré par une partie du loyer. Notons que les programmes de défiscalisation permettent d’optimiser cet investissement.
Fonctionnement
Le revenu sur un investissement locatif est soumis à quelques types d’impôt. Lorsqu’il est ajouté à tous les revenus de l’investisseur, c’est sur la Tranche marginale d’Imposition ou TMI que l’impôt est calculé. C’est la raison pour laquelle une partie importante du loyer est transformé en impôt.
Le revenu du bâtiment est divisé en trois catégories d’imposition à savoir :
- Les bénéfices industriels et commerciaux ou BIC dans le cas d’une location meublé. Le statut du particulier devient loueur de meublé professionnel LMP ou non professionnel, LMNP.
- Dans le cas des bâtiments agricoles, le loyer tombe sous le coup des bénéfices agricoles ou BA.
- Les revenus fonciers sont les plus courants et l’impôt est calculé sur le montant encaissé au cours de l’année d’imposition.
