La défiscalisation dans l’immobilier ancien

Il existe bon nombre de possibilités de défiscalisation, via les lois adoptées et mises en place par l’État. Ces différentes restructurations et nouvelles lois mises en vigueur ont pour but de relancer le marché immobilier fortement touché par la crise.

Il existe bon nombre de possibilités de défiscalisation, via les lois adoptées et mises en place par l’État. Ces différentes restructurations et nouvelles lois mises en vigueur ont pour but de relancer le marché immobilier fortement touché par la crise.

Pourquoi investir dans l’ancien ?

Les travaux de rénovation sont défiscalisables à hauteur de 10 700 € sur le montant global, et les intérêts d’emprunts pour la rénovation sont très attractifs. Un propriétaire se trouve généralement en situation d’endettement, lorsque ses charges (taxes foncières, frais de gérance, charges d’entretien, etc.) sont plus élevées que ses revenus locatifs. Sous certaines conditions, l’endettement peut être déductible du revenu global imposable. Cela relève de la compétence de la fiscalité immobilière de droit commun.

Profiter de la loi Malraux

Le but de ce dispositif est d’inciter les investisseurs à miser sur les anciennes habitations, par le biais de différents avantages fiscaux, afin de repeupler les villes historiques.
Toutes ses rénovations fiscales viennent de la loi Malraux. Sont concernés par cette législation les logements se trouvant :

  • dans un secteur sauvegardé
  • dans les quartiers anciens dégradés (QAD)
  • dans une aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AMVAP)
  • dans une zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager (ZPPAUP)

L’une de ces conditions permet d’obtenir une réduction d’impôt pour les personnes physiques et les SCI soumis à l’IR. On obtient 22 % de réduction dans les zones ZPPAUP et AMVAP et 30% pour un immeuble se trouvant dans un secteur sauvegardé et les quartiers anciens dégradés.