Comment calculer le déficit sur une location meublée non professionnelle ?

Profiter du déficit foncier

On parle de déficit foncier lorsque le propriétaire se retrouve avec des frais et des charges plus importants que les revenus fonciers générés. Ces dépenses sont les charges de copropriété, la taxe foncière, les divers frais d’assurance, mais aussi les frais de travaux de rénovation du logement.

Un loueur muni du statut LMNP bénéficie de la déduction de ce déficit de ses revenus d’activité de location. En d’autres termes, il a la possibilité de diminuer une partie de son revenu imposable et du coup d’abaisser le montant de son impôt. Voilà pourquoi, le déficit foncier peut être délibéré. En effet, dans le cas où les charges déductibles ne suffisent pas, le loueur peut ajouter des frais en faisant par exemple des travaux de rénovation.

Calcul et report du déficit

Il y a cependant des choses à savoir à propos du déficit foncier. Premièrement, sa valeur ne doit pas dépasser 10 700 euros par an. Deuxièmement, le déficit ne s’applique pas logement par logement. Il s’applique à tous les revenus générés par la totalité du patrimoine immobilier locatif.

La demande de déduction du déficit foncier se fait en remplissant la page 4 de l’imprimé 2044, plus précisément, des cases 430 à 441, selon les résultats mentionnés dans les pages 2 et 3. Ensuite, la valeur est reportée dans la page 3, cadre 4, case BB de l’imprimé 2042 normal.

Le calcul proprement dit du déficit foncier se fait en 2 étapes. Il faut en premier lieu déterminer la part du déficit lié aux charges financières reportables sur les revenus fonciers des 10 années à venir. Pour cela, on soustrait les charges des loyers. Si le résultat est négatif, le déficit est imputable aux dits revenus.

Dans le cas contraire, il faut calculer la part du déficit lié aux charges non financières. Pour cela, on soustrait au résultat obtenu la totalité des frais de travaux et d’exploitation. Si le nouveau résultat est négatif, on a un déficit foncier imputable aux revenus dans un plafond de 10 700 euros par an. Bien entendu, il n’y a pas de déficit si le montant obtenu est toujours positif.

Il est important de préciser que la somme des déficits dus aux charges financières et non financières doit être égale à la différence entre les loyers et la totalité des charges.