Focus sur les placements financiers et les défiscalisations appliquées

Défiscalisation pour les FIP/FCPI

Investir dans les FCPI ou Fonds Communs de Placement dans l’Innovation consiste à miser son argent sur des PME françaises considérées comme « innovantes ». Tout comme les FIP ou Fonds d’Investissement de Proximité promulgués par la loi Dutreil du 1er août 2003, les FCPI sont également des FCPR ou Fonds Commun de Placement à Risque.

L’État encourage les particuliers à investir dans ces types de placement en leur octroyant une réduction d’impôt sur le revenu de 18 % sur la base des fonds placés. Cet avantage fiscal est plafonné à 12 000 € par personne et 24 000 € par ménage.

En détenant ses parts pendant 5 ans, l’investisseur pourra également déduire de son ISF la moitié des fonds qu’il a placée dans un FIP, sous un seuil de 20 000 €. Cet avantage n’est pas cumulable avec la réduction de l’IR, mais l’investisseur pourra bénéficier, en même temps et partiellement, des deux défiscalisations. Il doit par ailleurs respecter le plafonnement des niches fiscales en vigueur

Avantages fiscaux dans les SOFICA

Investir dans les SOFICA ou Société pour le financement du cinéma et de l’audiovisuel consiste à placer son argent dans des œuvres cinématographiques ou audiovisuelles, afin de déduire les souscriptions au capital du revenu net imposable.

En gardant ses parts pendant 5 ans, l’investisseur pourra déduire les fonds investis de son revenu global, selon un double plafond : 25 % de son revenu net et de 18 000 €. On peut considérer les SOFICA comme des placements à risque, car la rentabilité de l’investissement dépend du succès de la production des sociétés cinématographique.

Pour les autres placements

Il existe également d’autres types de placements financiers qui permettent de profiter de diverses défiscalisations. Ils correspondent souvent à des placements à long terme que l’investisseur devra garder pendant un certain nombre d’années, afin d’être rentables et défiscalisés.

On peut notamment citer la souscription d’une assurance-vie. Celle-ci permet d’effectuer un prélèvement libératoire à taux dégressif en fonction de la date à laquelle l’investisseur procède au rachat : avant 4 ans, entre 4 à 8 ans, après 8 ans.

Un investisseur pourra également déduire de son revenu imposable les versements qu’il effectue au titre d’un PERCO (Plan d’Épargne Retraite Collective), d’un contrat Madelin ou celui de l’article 83 CGI, ou encore d’un PERP (plan d’épargne retraite populaire).

Pour un PEA (Plan d’Épargne en Actions), l’investisseur sera exonéré des plus-values et des revenus du portefeuille dans le cas où il conserve son placement pendant au moins 8 ans.