L’amortissement différé de l’article 39-c du CGI, l’un des avantages du LMP

LMP : un statut très avantageux sur le plan fiscal

Investir en tant que LMP permet de bénéficier d’une fiscalité avantageuse permettant de réduire ou même de supprimer le revenu locatif imposable. Les conseillers en gestion de patrimoine et les services de gestion privée des banques recommandent ce statut aux clients recherchant un investissement locatif défiscalisant.

Pour cela, il suffit de s’inscrire au registre de Commerce et des sociétés, de percevoir plus de 23 000€ de recettes locatives. Ces recettes doivent être supérieures aux autres revenus du foyer fiscal. Dans le cas où ces derniers sont dépassés de 50% par les revenus locatifs, l’immeuble loué en meublé sera comptabilisé comme biens professionnels du bailleur. Il sera donc exonéré de l’ISF ou Impôt de Solidarité sur la Fortune.

Les charges d’exploitation, les frais d’acquisition de l’immeuble et les amortissements linéaires hors terrain de l’immobilier et du mobilier seront déduits des recettes locatives.

La déduction de l’amortissement, l’avantage le plus important du LMP

Le loueur en meublé professionnel peut déduire de ses revenus locatifs l’amortissement constant de l’immeuble et du mobilier. Les équipements et les meubles sont amortissables d’un taux de 10 à 20% pour une durée normale d’utilisation de 5 à 10 ans. Concernant le bâtiment, il est amortissable de 30 à 40 ans, pour un taux tournant autour de 3%.

Il faut noter que la valeur du terrain n’entre pas dans la détermination du montant de l’amortissement. Lorsque ce dernier dépasse le montant des loyers perçus, l’excédent sera imputé sur le revenu locatif de l’exercice suivant. L’amortissement dans le cadre du LMP peut être reporté sur les recettes ultérieurs et ne peut pas créer ni augmenter le déficit de l’année en cours.